PDS2AL et la VMA
(Pas de photo)

Aucune participation prévue dans les 8 semaines à venir.

Sa fiche

PDS2AL et la VMA

Par Nine14 - 02-08-2022 14:24:52 - Aucun commentaire

VMA et VO²Max

.

Des membres de ce groupe se posent des questions sur cette VO²Max. Ca nous donne l'occasion d’en donner notre point de vue actuel, en août 2022.

.

VMA, VO²Max, vVO²Max, VM6, vVamEval, ce sont tous des sigles tournant autour de la VO²Max.

Un thème qui s’est invité dans le monde de la CAP depuis une trentaine d’années.
Et qui a pris racine.

Et qui pourrait être un des problèmes des coureurs de fond et d’ultra.

.

Il y a plus de 100 ans, un scientifique du nom de Archibald Vivian HILL a découvert que, plus un effort physique est important, plus on consomme de l’oxygène. Et que cette consommation a une limite,

A partir d’un niveau d’effort donné, la consommation d’oxygène ne progresse plus.

Il a découvert l’existence d’un maximum de consommation d’oxygène, appelé aujourd’hui VO²Max.

.
Oui, cette variable, cette limite est un élément intéressant et important en course à pied, pour le demi-fond et le fond.

Nous, les référents PDS2AL, nous confirmons que c’est intéressant.
Mais nous rajoutons qu’il faut comprendre cette variable pour ne pas en faire l’alpha et l’oméga de la course à pied, pour savoir l’utiliser à bon escient.
Et surtout de savoir à quel moment on a intérêt à travailler cette aptitude en vue des compétitions à venir.

Il faut savoir l’avantage que cette variable peut nous apporter.
Et il faut surtout savoir à quel moment, il fait s’en désintéresser.

.
Je vais tt de suite mettre ci-dessous un passage du livre de M. Magness

Livre « The Science of Running ».

Chapitre 5 « The Fallacy of VO²Max »

Page 68

« The bottom line question that needs to be asked is why is so much training focused on a variable that does not change in well trained athletes, barely changes in moderately trained athletes, levels off after a short period of time, and does not even correlate with performance ? Does this sound like a variable that we should be basing all of our training off of ? »

 

Traduction Google

La question fondamentale qui doit être posée est pourquoi tant d'entraînement se concentre-t-il sur une variable qui ne change pas chez les athlètes bien entraînés, change à peine chez les athlètes modérément entraînés, se stabilise après une courte période de temps et n'est même pas en corrélation avec performance ? Cela ressemble-t-il à une variable sur laquelle nous devrions baser tout notre entraînement ?

.

M. Steeve MAGNESS, physiologiste et participant à des Jeux Olympiques (année ????) pose la bonne question :

- faut-il tout baser sur une variable (la Vo²Max, la VMA, ..) qui ne bouge plus chez les coureurs de haut niveau et qui stagne assez rapidement chez ceux qui travaillent cette aptitude ?  

.
PDS2AL a plusieurs réponses.

.
Je vais tout de suite donner notre réponse courte et synthétique.
Nous détaillerons le tout plus tard.
.

1)     Connaître son potentiel de coureur de demi-fond et de fond.

Pour nous, connaître sa Vo²Max (mais le plus souvent on connait soit la vVo²Max (la vitesse d’un test d’effort), soit la VM6 (la vitesse du test appelé demi-COOPER), soit la vVamEval (la vitesse issue d’un test VamEval) est interessant.
Ca donne un POTENTIEL, le potentiel du coureur sur les courses de demi-fond et de fond. Et un peu en ultra (oui, un peu).

Voilà un premier intérêt.

Oui, on peut établir une courbe des « temps de soutien » pour l’ensemble des coureurs.
En partant des records du monde. Avec ces records du monde, on voit bien la baisse des vitesses au fur et à mesure de l’augmentation du temps de la comet.
On va moins vite sur 10 000 que sur 5 000.

C’est un très grand intérêt.
Chacun peut assez facilement établir son potentiel et donc évaluer très honnêtement ses chronos.

.

2)     Travailler cette aptitude, sa Vo²Max, sa VM6 en vue d’une compet.

PDS2AL avance que c’est nécessaire de travailler autour de cette allure vVo²Max-VM6 lorsque l’allure de la compétition à venir se trouve autour de cette VM6.

Il s’agit du 1500, du 3000, du 3000 steeple, du 5000.

C’est ce que PDS2AL appelle travailler sa « VO² SPÉCIFIQUE ».

 

 

.



La suite en cours de construction

 

 

Billet précédent: DEUX : 1 paradigme, 2 principes, 2 aptitudes, 2 plages
Billet suivant: Les grands chercheurs de la physiologie sportive

Aucun commentaire

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.4 sec - 15293 visites